Sans faire d’histoire matérialise la présence des 300 dernières femmes à avoir été licenciées lors de la fermeture de l’usine par autant de pages de plâtre. Blanches, elles mettent en évidence l’histoire des femmes ouvrières comme une histoire qui a laissé peu de trace et qui a peu suscité l’intérêt des historien.nes, soit une histoire sans écriture. Comme les ouvrières, ces pages semblables à des tuiles qui s’assemblent occupent l’espace. Elles viennent le re-déterminer, formant un cadre avec lequel (ou en marge duquel) les autres œuvres dialoguent.