Initiée pour une commande faite par l’institut Godinot lors du mois de la lutte contre le cancer du sein pour l’exposition « Féminités », cette recherche établit une analogie entre le papier et la chair. Elle est inspirée par l’idée patriarcale traversant l’histoire de l’art selon laquelle, en sculpture, ce qui relève de la taille (d’un geste supposant de la force) est masculin et ce qui relève du modelage (d’un geste doux, lent et consciencieux) est féminin. En prenant cette idée à revers, en jetant violemment des blocs d’argile sur le papier, un dessin se forme, investissant mon corps entier. De la  brutalité du geste résultent des formes douces, rondes, organiques, qui rappellent l’imagerie médicale et les tréfonds du corps qu’elle cherche à saisir. 

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